Perspective Grand Montréal No 29 – Quelques 221 000 nouveaux ménages attendus dans le Grand Montréal pour la période 2016-2031
La Communauté métropolitaine de Montréal publie aujourd’hui le numéro 29 du bulletin Perspective Grand Montréal. Ce numéro présente les données du scénario de référence des dernières projections démographiques réalisées par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), à l’échelle du Grand Montréal et de ses cinq secteurs géographiques. Ces projections sont une mise à jour de celles réalisées par l’ISQ en 2009 et utilisées pour l’élaboration du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD).
Selon ces dernières projections, le Grand Montréal devrait compter près de 4,5 M d’habitants et 1,9 M de ménages en 2031. Pour la période 2016-2031, il s’agit d’une augmentation de 490 000 habitants et de 221 000 ménages.
Parmi les cinq grands secteurs de la région, c’est l’agglomération de Montréal qui devrait accueillir le plus grand nombre de nouveaux habitants et ménages. Ce sont toutefois la couronne Nord et Laval qui devraient connaître les plus forts taux de croissance démographique durant cette période.
L’immigration internationale devrait continuer d’être le principal moteur de la croissance démographique dans le Grand Montréal d’ici 2031, en particulier dans les secteurs du centre de la région, soit l’agglomération de Montréal, l’agglomération de Longueuil et Laval. Dans les couronnes, la croissance démographique sera principalement stimulée par l’accroissement naturel et la migration interne.
Signe du vieillissement démographique qui touche la majorité des pays occidentaux, les ménages de 55 ans et plus contribueront à près de 85 % de la croissance des ménages du Grand Montréal d’ici 2031. Malgré tout, le vieillissement démographique devrait se faire moins sentir dans le Grand Montréal que dans le reste du Québec et plusieurs régions de l’OCDE.
Enfin, si la densité du développement résidentiel des dernières années se maintient, le Grand Montréal devrait disposer de suffisamment d’espaces à vocation résidentielle vacants ou à redévelopper pour accueillir les 221 000 nouveaux ménages attendus d’ici 2031.