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Actualité métropolitaine

La CMM donne le coup d’envoi aux travaux du Bureau de projet sur les résidus ultimes et débute ainsi la mise en œuvre de l’orientation 6 du Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles (PMGMR) 2024-30: reconnaître l’autonomie régionale, planifier et assurer l’implantation des installations nécessaires au traitement des résidus ultimes sur le territoire métropolitain.

PMGMR 2024-30 : la CMM met sur pied un bureau de projet sur les résidus ultimes

Gestion des matières résiduelles

La CMM a donné le coup d’envoi aux travaux du Bureau de projet sur les résidus ultimes à l’occasion d’une première rencontre tenue dernièrement pour commencer la mise en œuvre de l’orientation six du Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles (PMGMR) 2024-30 : reconnaître l’autonomie régionale, planifier et assurer l’implantation des installations nécessaires au traitement des résidus ultimes sur le territoire métropolitain.

Le Bureau de projet aura comme principal mandat de réaliser des études qui alimenteront la réflexion sur le traitement des résidus ultimes sur le territoire, notamment sur leurs technologies de traitement. Il est composé de deux membres provenant de chacun des cinq secteurs de la CMM, ainsi que des représentants d’Écotech Québec, du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets, du CISSS de la Montérégie-Centre et du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Vers la régionalisation de la gestion des déchets
Afin de maintenir et de renforcer le principe d’autonomie régionale métropolitaine visant à mettre fin à l’exportation des matières résiduelles, le PMGMR 2024-30 propose de traiter l’ensemble des résidus ultimes à l’intérieur de son territoire d’application d’ici 2035. Pour ce faire, la CMM s’est engagée à créer un bureau de projet visant à coordonner la gestion du traitement des résidus ultimes et à maximiser la synergie et l’efficience, au bénéfice de tous les secteurs, MRC et municipalités (mesure 37).

Soulignons qu’à l’heure actuelle, plus de 50 % des ordures ménagères générées dans le Grand Montréal sont traitées dans des sites d’enfouissement situés à l’extérieur du territoire de la CMM, dont certains arriveront bientôt au maximum de leur capacité. Ainsi, au-delà de la réduction à la source préconisée par le PMGMR, il est primordial de planifier dès maintenant des installations capables de traiter l’ensemble des déchets produits sur le territoire.

Une démarche collaborative
Souhaitant tirer profit du savoir de ses partenaires municipaux, gouvernementaux et communautaires, la CMM a réuni différents acteurs de la gestion des matières résiduelles pour consolider leur expertise au sein d’une démarche qui permettra de formuler des scénarios de traitement des résidus ultimes adaptés au contexte métropolitain​. Appuyé par les équipes internes de la CMM et accompagné par des experts, le Bureau de projet déposera ses recommandations au conseil de la CMM en 2026.

Enfin, rappelons que la CMM a lancé une trousse média à l’intention des municipalités du Grand Montréal pour faciliter leur transition vers des pratiques en gestion des matières résiduelles durables dans le cadre de la mesure 36 du PMGMR 2024-30 : enrichir l’état des connaissances, accompagner les municipalités et assurer la diffusion des résultats en gestion des matières résiduelles. Portant le même slogan, « Je fais ma part pour réduire les déchets », cette campagne souligne ainsi l’impact des actions du quotidien pour inciter la population à valoriser les matières résiduelles, en misant d’abord sur la réduction à la source.

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