Quand l’eau potable devient la source d’une coordination intermunicipale réussie
L’eau potable est d’une importance vitale. Mais que se passerait-il si la production était compromise dans une municipalité du Grand Montréal en raison d’un bris dans une station, d’un déversement de produit toxique dans un cours d’eau ou de toute autre catastrophe? Un déploiement simultané à grande échelle dans plusieurs municipalités serait alors nécessaire. Encore faudrait-il avoir en main un plan pour assurer une coordination réussie. Un bon plan. Voilà le défi auquel la CMM s’est attelée.
Élaborer un plan particulier d’intervention : un travail de longue haleine
Pour en arriver avec un plan d’action réaliste et solide, la CMM a mis sur pied deux comités regroupant plus de 50 acteurs – intervenants municipaux en sécurité civile, partenaires gouvernementaux et représentants des sociétés exploitant des oléoducs sur le territoire métropolitain.
Grâce à leurs expertises et à leur collaboration, la CMM a pu élaborer un plan particulier d’intervention à portée intermunicipale en cas d’aléa affectant la production et la distribution habituelle de l’eau potable. Ensemble, ils ont réussi à convenir d’un mode de collaboration intermunicipale efficace, qui favorise l’harmonisation des interventions et des communications mises en place par les municipalités affectées et qui s’arrime au cadre d’intervention du ministère de la sécurité publique du Québec.
La sécurité, l’affaire de tous
La sécurité est une responsabilité partagée pour l’ensemble des situations d’urgence. Même si certaines municipalités ont mis en place un service d’alerte, les organisations en sécurité civile recommandent aux citoyens de préparer une trousse de survie qui leur permettra de tenir environ 72 heures en attendant les secours lors d’un sinistre. Il en va de même pour les entreprises et les organisations, qui devraient concevoir des plans d’urgence prévoyant notamment des mesures en lien avec l’eau potable.