En matière de transport, le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) nourrit l’ambition d’une région métropolitaine avec des réseaux et des équipements de transport à la fois performants et structurants. Pour y arriver, le PMAD souhaite soutenir le virage vers le transport en commun et la réduction de l’utilisation de l’auto solo.
Le développement du réseau de transport en commun métropolitain requiert des investissements de l’ordre de 23 milliards de dollars.
L’objectif principal
Une hausse de la part modale du transport en commun en période de pointe
L’objectif principal
Une hausse de la part modale du transport en commun en période de pointe
Transport en commun
Le réseau de transport en commun métropolitain structurant est complémentaire à l’aménagement du territoire. Les améliorations au réseau de transport en commun augmentent le potentiel de développement immobilier tandis que la densification aux points d’accès de ce réseau augmente la demande en transport en commun.
Les maires des 82 municipalités du Grand Montréal travaillent ensemble pour augmenter la mobilité et assurer une cohérence des interventions à l’échelle métropolitaine. Ainsi, ils ont défini leurs attentes communes en transport pour le futur plan stratégique de développement du transport collectif de l’ARTM.
Les 18 attentes de la CMM se basent sur trois grandes orientations : une croissance démographique orientée à 60 % autour des points d’accès, une part modale du TC à 35 % en 2031 et enfin, la réduction des GES.
Ainsi, des principes tels que l’émergence des quartiers TOD (Transit Oriented Development), les mesures préférentielles telles que les voies réservées, l’électrification du parc d’autobus, l’expérience client améliorée, la mobilité multimodale et l’accessibilité universelle se doivent d’orienter la planification et le développement du transport en commun en territoire métropolitain.
Transports actifs pour des fins récréatives et utilitaires
Le développement des transports actifs pour des fins récréatives et utilitaires, dont l’utilisation du vélo, est une composante importante d’une planification intégrée de l’aménagement et du transport.
L’implantation d’un tel type d’aménagement implique un meilleur partage des emprises publiques accordées aux moyens de transport actif comme la marche ou le vélo dans le cadre des activités quotidiennes.
Le développement d’un réseau cyclable utilitaire et de loisir sur l’ensemble du territoire métropolitain, soit un réseau Vélo métropolitain complet et de qualité, constitue non seulement un équipement attrayant pour les citoyens du Grand Montréal, mais aussi un produit complémentaire à l’offre touristique actuelle.
Les citoyens et les touristes peuvent emprunter le Sentier cyclable et pédestre entre Oka et Mont-Saint-Hilaire pour traverser la grande région de Montréal à vélo.
Ce grand projet est le fruit d’un partenariat entre le gouvernement du Québec, la CMM et 17 municipalités du Grand Montréal pour un financement total de 60 millions de dollars. Il constitue l’occasion d’inciter petits et grands à utiliser des moyens de transport actif, une étape importante vers de saines habitudes de vie.
Un réseau routier à optimiser
Cet objectif vise l’amélioration des conditions de circulation des camions pour le transport des marchandises et l’amélioration du transport des personnes par l’implantation de mesures préférentielles au transport en commun ou par une optimisation de la capacité routière.
Dans un contexte où les activités de transport à l’échelle mondiale devraient doubler, voire tripler, au cours des 30 prochaines années, le développement des réseaux ferroviaires et routiers et le port de Montréal, en termes de capacité et d’accessibilité intermodale, constitue le principal enjeu pour la CMM.
Au niveau du réseau routier, la remise à neuf des composantes majeures du réseau autoroutier métropolitain (le pont Samuel-De Champlain, le complexe Turcot, l’axe Bonaventure, l’autoroute 40 entre Anjou et Côte-de-Liesse) constitue une priorité incontournable pour assurer la compétitivité et le développement du Grand Montréal. Ces projets majeurs de réfection devront s’accompagner de l’implantation de mesures fortes favorisant le transport en commun pendant et après les travaux.