En matière d’environnement, le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) mise sur une région métropolitaine avec un environnement protégé et mis en valeur. Pour ce faire, la CMM coordonne et finance diverses initiatives.
Un patrimoine naturel
exceptionnel et unique
La région métropolitaine compte un patrimoine naturel exceptionnel et unique :
un archipel, le fleuve, de nombreuses îles, les rivières et les plans d’eau, les Montérégiennes ainsi qu’une plaine agricole.
Un patrimoine naturel
exceptionnel et unique
La région métropolitaine compte un patrimoine naturel exceptionnel et unique :
un archipel, le fleuve, de nombreuses îles, les rivières et les plans d’eau, les Montérégiennes ainsi qu’une plaine agricole.
Gestion des matières résiduelles
Le Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles (PMGMR) 2024-2030 tient compte des opinions, des avis, des commentaires et des suggestions transmis à chacune des étapes de la consultation publique tenue en 2022 et 2023.
En plus d’atteindre un taux de recyclage de 75 % des matières recyclables d’ici 2024, et de 70 % des matières organiques d’ici 2030, le PMGMR 2024-2030 a comme principal objectif de réduire la quantité de matières résiduelles générées de 10 % et de ramener la quantité des matières éliminées à 425 kg/pers./an, d’ici 2030. Afin d’atteindre ces objectifs, le PMGMR repose sur 6 orientations :
- Réduire les quantités de matières à éliminer, dans le respect de la hiérarchie des 3RV-E, contribuant ainsi à l’atteinte de l’objectif gouvernemental;
- Recycler les matières recyclables, contribuant ainsi à l’atteinte de l’objectif gouvernemental tout en tenant compte du transfert de responsabilité de la collecte sélective;
- Recycler les matières organiques, contribuant ainsi à l’atteinte de l’objectif gouvernemental;
- Recycler et valoriser les autres matières, dont les résidus de construction, de rénovation et de démolition, contribuant ainsi à l’atteinte de l’objectif gouvernemental;
- Mobiliser la société civile, les industries, les commerces et les institutions quant à l’importance de participer aux activités de réduction à la source, de récupération, de recyclage et de valorisation des matières résiduelles;
- Reconnaître l’autonomie régionale, planifier et assurer l’implantation des installations nécessaires au traitement des résidus ultimes sur le territoire métropolitain.
Protéger 30 % du territoire
du Grand Montréal
À l’échelle du Grand Montréal, la protection des bois et corridors forestiers et des milieux humides est l’une des conditions essentielles au maintien de la biodiversité de la région. De plus, la présence du couvert forestier apporte une contribution significative à l’attractivité de la région et à la qualité de vie de ses citoyens.
Les bois présentent une grande valeur pour la région métropolitaine, en raison de leur rareté et de leur potentiel écologique et récréatif. Ils permettent de préserver les sols contre l’érosion hydrique et éolienne; de régulariser les eaux et la nappe phréatique; de protéger l’équilibre écologique en regard du maintien des habitats favorisant une diversité biologique, faunique et floristique; et de protéger les potentiels acéricoles, récréotouristiques et paysagers. Afin de contribuer à leur protection, la CMM met en œuvre une stratégie métropolitaine de lutte contre l’agrile du frêne depuis 2014, et travaille à l’élaboration d’un programme pour accélérer le reboisement de certains secteurs.
Protéger et mettre en valeur les milieux naturels du Grand Montréal
Le PMAD propose la création de la Trame verte et bleue, un réseau structuré de milieux naturels aménagés à des fins récréotouristiques dans une perspective intégrée et globale à l’échelle du Grand Montréal, grâce à la réalisation de projets locaux financés par la CMM, le gouvernement du Québec et les municipalités.
Tout en contribuant aux objectifs de protection, ces projets permettent de mettre en valeur les milieux naturels ainsi que les éléments du paysage et du patrimoine bâti qui constituent des symboles identitaires forts de la région. Ils favorisent en outre le transport actif et collectif, et contribuent notamment à maintenir la biodiversité, à atténuer les impacts des changements climatiques, à améliorer la qualité de vie de la population et à renforcer l’attractivité de la région métropolitaine.
Améliorer la qualité de l’air
La Communauté métropolitaine de Montréal a compétence pour planifier et contrôler l’application d’un règlement sur l’assainissement de l’atmosphère. Cette compétence ne s’exerce présentement que sur le territoire de l’agglomération de Montréal.
La CMM peut notamment :
- Régir ou prohiber l’émission de substances polluantes;
- Exiger la possession d’un permis pour toute personne qui exerce une activité susceptible de causer une émission de polluant dans l’atmosphère;
- Déterminer les méthodes de prélèvement, d’analyse et de calcul d’un polluant;
- Prescrire les dispositifs dont doivent être munis les immeubles, les équipements, les installations et autres objets dont l’usage ou le fonctionnement est susceptible de causer l’émission d’un polluant.
À l’heure actuelle, le territoire de la CMM est soumis à deux règlements distincts sur les émissions atmosphériques : un pour l’île de Montréal, l’autre pour les quatre autres secteurs de la région métropolitaine.
18 stations de suivi de la qualité de l’air sont présentes sur le territoire de la CMM, dont 13 à Montréal et 5 dans les autres secteurs géographiques.
Protéger les paysages
d’intérêt métropolitain
Considérant l’importance du paysage dans la définition des éléments identitaires de la grande région de Montréal et compte tenu des enjeux collectifs qui s’y rattachent, notamment, en matière de qualité de vie et d’attractivité de la région métropolitaine, la CMM souhaite protéger les paysages d’intérêt métropolitain identifiés.
La question du paysage doit donner lieu à une démarche intégrée de valorisation, dans tous les secteurs de l’aménagement du territoire. L’enjeu principal demeure la reconnaissance de la notion de paysage et son intégration dans le processus de planification et de décision.
La CMM souscrit à la Charte du paysage québécois, mise de l’avant par le Conseil du paysage québécois, comme outil de sensibilisation auprès des intervenants publics et privés.