Communiqué de presse

Réforme du Programme de l’expérience québécoise : La CMM demande de maintenir ce programme et non de le réduire

Montréal, le 16 mars 2020 – La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a fait part de ses recommandations au ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, M. Simon Jolin-Barrette, dans le cadre des consultations portant sur le Programme de l’expérience québécoise (PEQ). Toutefois, dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, la CMM estime que le gouvernement du Québec devrait maintenir le statu quo et reprendre la consultation à un moment ultérieur.

Pour la mairesse de Montréal et présidente de la Communauté, Mme Valérie Plante : « Le Programme de l’expérience québécoise est un outil économique qui a fait ses preuves. Il faut le maintenir et non le réduire. Le PEQ est en effet essentiel à la compétitivité et à l’attractivité de toutes les régions du Québec, en particulier du Grand Montréal, parce qu’il permet d’attirer et d’intégrer des talents qui contribuent à notre objectif d’augmenter la productivité tout en répondant à des besoins immédiats de main-d’œuvre dans un contexte de pénurie ».

La CMM, qui est le 5^e pôle d’immigration en Amérique du Nord, doit désormais s’appuyer sur l’immigration pour maintenir sa croissance démographique et répondre à la pénurie de main‑d’œuvre. Cette immigration est essentielle pour renforcer le dynamisme économique du Grand Montréal qui dépend de la capacité d’innovation et de la productivité des entreprises. Dans ce contexte, le programme PEQ représente une porte d’entrée efficace pour les immigrants puisque ce programme accélère le processus d’obtention de la résidence permanente et contribue à leur intégration rapide.

Après avoir assuré les trois quarts de la croissance de l’emploi métropolitain depuis 2009, les immigrants et les résidents non permanents sont, depuis 2018, la principale source de main‑d’œuvre dans la région métropolitaine, occupant la totalité des postes créés. En outre, ils apportent des compétences dont l’économie a grandement besoin : 50 % des immigrants de 24-34 ans détiennent un baccalauréat comparativement à 34 % pour les personnes nées ici. L’immigration revêt donc une grande importance pour la prospérité future de la région.

Précisons que la Communauté travaille actuellement à l’actualisation de son plan métropolitain de développement économique au cœur duquel se trouvera l’importance d’augmenter la productivité du Grand Montréal.