haut
Logo CMM

Communiqué de presse

Alors que l’ampleur de la pandémie de la COVID-19 soulève plusieurs questions concernant le rôle de la densité urbaine dans la propagation du coronavirus, des données compilées par l’Observatoire Grand Montréal de la CMM démontrent que jusqu’à présent les milieux de vie les plus denses ne sont pas systématiquement les plus touchés.

COVID-19 | La densification « intelligente », toujours au cœur du développement métropolitain durable malgré la pandémie

Montréal, le 25 juin 2020 – Alors que l’ampleur de la pandémie de la COVID-19 soulève plusieurs questions concernant le rôle de la densité urbaine dans la propagation du coronavirus, des données compilées par l’Observatoire Grand Montréal de la CMM démontrent que jusqu’à présent les milieux de vie les plus denses ne sont pas systématiquement les plus touchés.

Dans une note publiée aujourd’hui, la CMM fait état de plusieurs constats en ce sens, notamment :

  • La densité urbaine n’est pas synonyme d’entassement et de surpeuplement.
  • Les régions denses sont loin d’être toutes touchées avec la même intensité :
    • en Amérique du Nord, les métropoles les plus denses – dont Montréal, Toronto, Boston, San Francisco et New York – présentent des portraits épidémiologiques très différents;
    • aux États-Unis, plusieurs des régions urbaines les plus touchées sont de taille et de densité relativement modestes.
  • À l’intérieur même des régions métropolitaines, les quartiers présentant les plus fortes densités urbaines ne sont pas nécessairement les plus touchés par la pandémie :
    • à Chicago, les secteurs les plus durement touchés sont des quartiers défavorisés à faible densité résidentielle, mais présentant une forte proportion de logements surpeuplés;
    • à Boston, qui figure parmi les métropoles le plus denses en Amérique du Nord, les banlieues des comtés d’Essex et de Norfolk, où la densité est relativement faible, présentent des taux de mortalité et des taux de cas confirmés supérieurs à ceux de la ville elle-même;
    • dans la région de San Francisco, bien que peu touchée jusqu’ici, les taux de cas confirmés et de décès demeurent plus élevés dans les banlieues que dans la ville de San Francisco;
    • dans le Grand Montréal, certains milieux qui ne sont pas caractérisés par leur forte densité urbaine présentent néanmoins des taux de cas confirmés et de mortalité importants.
  • Les régions métropolitaines sont davantage enclines à être le terrain des premières éclosions de virus en provenance de l’étranger, et ce, peu importe leur densité ou leur forme urbaines.
  • Au-delà de la densité, plusieurs autres facteurs de propagation sont à l’œuvre.

À propos de l’Observatoire Grand Montréal

L’Observatoire Grand Montréal est la plateforme de la Communauté métropolitaine de Montréal où sont diffusées des analyses et des données statistiques et cartographiques permettant de suivre le développement du Grand Montréal, ainsi que celui de ses 82 municipalités, et de connaître son positionnement parmi les grandes régions métropolitaines nord-américaines.

 

– 30 –

Renseignements :
Julie Brunet
Conseillère en communication
514 350-3445
[email protected]

RECHERCHER